ULPGL/ GOMA
Présenté par MUSHAGALUSA KACHERA Emmanuel
Pour l'obtention du diplôme de Gradué en santé et développant communautaires.
LES FACTEURS LIMITANT L’APPLICATION DE LA PLANIFICATION FAMILIALE DANS L’AIRE DE SANTE ALBERT BERTHEL
Publication : 24 Septembre 2017
Notre travail porté sur « les facteurs limitant l’application de la planification familiale dans l’aire de santé Albert Barhel » avec comme objectif principale d’identifier les facteurs limitant l’application de la planification familiale dans l’aire de santé Albert Barhel. L’étude a été descriptive et transversale avec une approche qualitative et quantitative. Nous avons procédé par les techniques de documentation, d’observation libre et d’interview (entretien) avec le questionnaire d’enquête comme outil de collecte des données. Pour obtenir les informations, un échantillon du type probabiliste aléatoire simple a été tiré au sein de notre population cible. 74 femmes ont été choisies pour constituer notre échantillon auquel le questionnaire a été administré. Ainsi les résultats obtenus sont ci-après :
Par rapport aux facteurs socio culturels limitant l’application de la planification familiale. En misant sur la religion, on constate que nos répondantes en grande partie sont constituées des chrétiens avec 25,7% catholiques et 35,8% protestante. S’agissant de la position de la religion par rapport à l’usage des méthodes contraceptives 97,3% affirment que leurs confessions interdisent l’usage des méthodes contraceptives. Au regard de ces données, nous constatons que plusieurs femmes qui avaient été enquêtées sont des protestantes et les catholiques viennent en deuxième lieu, alors que la mise en application de la planification familiale dépend des directives déjà émises par certaines des organisations religieuses.
Cependant, voulant croiser les données cadrant avec l’économie, les données reçues laissent entrevoir à cet effet, 28,6% femmes enquêtées attestent que leurs maris sont sans activité, 28,8% répondues qu’ils sont des marchands et 17,9% sont des fonctionnaires salariés. Cependant, 36,8% des femmes qui n’ont pas d’activité infirment n’avoir pas adoptée. En considérant la proportion de ceux et celles qui n’ont pas d’activité il ya lieu de conclure que l’activité influe l’accès au service de la planification familiale. Ces résultats, nous poussent à affirmer notre hypothèse soutenant l’activité de la femme comme un atout ultime dans la mise en application de la planification familiale d’autant plus que 50,9% répondantes payent elles-mêmes le service.
Pour ce qui concerne les facteurs politiques, les données laissent entrevoir, une faible implication du gouvernement dans la mesure où, il n ya pas une législation bien définie en matière de la planification familiale. Elle est quasi inexistante d’où les différents axes de son intervention ne sont pas définis et en plus de cela, il ya pas un système efficace de distribution des kits. Alors que la mise en application de la planification familiale dépend du contexte politique. Cette réalité nous pousse à affirmer la troisième hypothèse.
Année académique 2017